Louis Dorus

Louis Dorus
Louis Dorus

(1812 – 1896)

Louis Dorus (1er mars 1812 - 9 juin 1896), flûtiste du xixe siècle, né Vincent-Joseph Vansteenkiste est le premier flûtiste français à avoir utilisé la flûte traversière. Il a perfectionné cet instrument, et est à l'origine du "système Dorus". Il est le frère cadet de Julie Dorus-Gras, le père de la cantatrice et pianiste Juliette Vansteenkiste dite Dorus, connue après son mariage sous le nom Rabaud-Dorus et le grand-père d'Henri Rabaud.

Famille et formation

Le nom de naissance de Louis Dorus est Vincent Joseph Vansteenkiste. Dorus est le surnom de la famille depuis le XVIIIe siècle, probablement depuis l'arrivée de son arrière-arrière-grand-père Théodorus dans le Valenciennois. Celui-ci était ouvrier de fripier en 1705 (rôle des capitations) et venait de Courtrai. Il est à l'origine de tous les porteurs du nom dans le Valenciennois. Ses liens avec la famille noble Van Steenkiste ne sont pas du tout prouvés.

Vincent Joseph Vansteenkiste est né le 1er mars 1812 à Valenciennes. Sa mère, Catherine Lionnois, est née à Nancy le 15 mai 1772. Le père de Vincent Joseph, Aimé Joseph Ghislain Vansteenkiste, né le 21 juin 1772 à Valenciennes7, est un ancien lieutenant dans la Grande Armée, reconverti dans le commerce et la menée d'un orchestre au théâtre de Valenciennes. Son grand-père Jean François Joseph est peintre, son arrière-grand-père François Joseph est maître mulquinier à Valenciennes. Vincent-Joseph s'intéresse vite à la musique, qu'il apprend avec son père. Il part étudier au conservatoire de Paris, où il obtient le premier prix du conservatoire en 1828.

Il se marie le 8 mars 1836 à Paris 11e avec une fille du peintre Jean-Baptiste Singry (Nancy Notre Dame 1er mars 1782 - Paris 1824, Emilie (née le 11 août 1813 à Paris, décédée le 19 septembre 1897 à Étretat). De ce mariage naîtront 3 enfants. Sa fille Juliette se marie religieusement le 24 octobre 1867 à Paris St Roch avec Hippolyte Rabaud, violoncelliste au conservatoire de Paris.

Dorus setzte sich früh mit dem von Theobald Böhm neu entwickelten Flötenmodell auseinander und konstruierte selbst dafür eine geschlossene Gis-Klappe (alternativ zur offenen Bauweise des Böhm-Modells). Er bemühte sich, die Böhmflöte auch am Pariser Konservatorium einzuführen, scheiterte jedoch am Widerstand des Flötenprofessors Jean-Louis Tulou. Erst als Dorus 1860 eine Professur als dessen Nachfolger erhielt, wurde die Böhmflöte (modifiziert durch den französischen Flötenbauer Louis Lot) am Pariser Konservatorium eingeführt.

1866 wurde er Ritter der Ehrenlegion. Zu den Schülern von Dorus zählte beispielsweise Paul Taffanel. Die Nachfolge von Dorus als Flötenprofessor am Pariser Konservatorium trat 1868 Joseph-Henri Altès an.

Louis Dorus verfasste Studienwerke für die neue Böhmflöte (darunter L'Étude de la Nouvelle Flûte, méthode progressive arrangée après Devienne, erschienen 1845 in Paris) sowie einige Kompositionen für Flöte (u.a. Opernfantasien).

Der französische Komponist Henri Rabaud war ein Enkel von Louis Dorus.